"Une petite masse tourbillonnante de neige ou de feuilles, déplacée par quelque chose comme une soudaine rafale de vent."
La neige est blanche ; lorsqu'elle tombe et se pose, elle est très blanche, et cela est dû au fait que la lumière est dispersée et rebondit sur les cristaux de glace de la neige. C'est un changement spectaculaire dans le paysage, faisant apparaître tout très différent. La blancheur même de la neige la rend particulièrement pure. Il y a quelque chose de calme et de relaxant à voir la neige s'effriter et tomber ; c'est aussi un peu hypnotisant.
Les formes de neige dans cette œuvre ont été créées en peignant des formes courbes et fluides en 3D, puis en construisant des formes invisibles qui se déplacent lentement, un peu comme des feuilles ou des branches se courbant sous le poids de la neige, permettant à la neige de tomber, créant ainsi un arrière-plan en constante évolution pour les peintures en 3D. Les éléments peints en rouge sont également réalisés en peignant physiquement avec un stylet en 3D.
En contraste avec la neige, les peintures sont en zéro gravité et des forces virtuelles poussent le liquide à se fragmenter et former des gouttes de peinture. Ainsi, c'est la peinture qui est en « tourbillon » plutôt que la neige. Les peintures ont une forme fluide, qui a des points communs avec la calligraphie japonaise et chinoise, mais elles partagent également beaucoup de similarités avec la peinture du XXe et du XXIe siècle, et avec le travail au pinceau de quelqu'un comme De Kooning.
La peinture et la neige se fragmentent toutes les deux, mais dans cette œuvre, se fragmenter signifie former de nouvelles formes, qui en elles-mêmes sont plus intéressantes et conduisent à une composition et un mouvement visuellement plus dynamiques.
À l'instar des estampes sur bois japonaises, coréennes et chinoises, ces œuvres sont créées avec des couches d'idées, de formes, de mouvements et de couleurs ; les différences claires et nettes entre ces couches sont fascinantes.