Des cercles concentriques en tonalités échelonnées de gris, blanc et noir s'élargissent lentement, du centre à la périphérie. A la manière des ronds provoqués dans l'eau par le passage d'un galet jeté lors d'une partie de ricochet, ces lignes définissent partiellement un espace en mouvement sans limites claires, exposant une sorte de translation et de rotation en douceur.
L'espace perçu semble s'élargir, comme les rainures d'un arbre qui a vu sous son ombre des siècles s'écouler. Il crée une ambiance onirique que nous pouvons ressentir sans tout à fait la comprendre. A tout moment, dans cette boucle infinie, il y a un espace de lumière... mais le mouvement nous offre aussi le vertige que provoque la considération du temps qui passe et qui fuit... et ce qui était alors l'illusion d'une sécurité devient abîme d'infinité
Cette œuvre en mouvement vise à atteindre l'équilibre entre le connu et l'inconnu et perdre l'esprit rapide de l'homme d'aujourd'hui dans une suspension profonde et tranquille.