Quand j'étais enfant, je n'avais pas de grands rêves et je ne m'imaginais pas visiter des planètes lointaines. Mais ma fascination pour l'espace a grandi au fil des ans. C'est maintenant, à la trentaine, que je regarde le ciel avec la fascination d'un enfant et le vertige de celui qui regarde vers l'inconnu. C'est maintenant, plus près de ma mort que de ma naissance, que grandit en moi l'idée paradigmatique de l'enfant qui veut être cosmonaute. Mais je comprends maintenant que cela a peut-être toujours été mon destin, non pas d'être le pilote de la fusée mais celui qui imagine la scène et construit le vaisseau spatial en carton.