A la nuit tombée, les fenêtres illuminées prennent le dessus sur l’architecture qui les encadre.
Elles deviennent de vrais tableaux vivants.
L’intérieur s’affirme par rapport à l’extérieur et des visions fugitives de l’intimité des habitants nous sont offertes.
Ce n’est pas leur intimité directe qui m’intéresse mais celle de l’espace…
La chaleur d’une lumière, le scintillement d’une guirlande ou de la télévision, le coin d’un tableau…
Tous ces éléments sollicitent mon imaginaire.
En regardant ces fenêtres, je me raconte des histoires sur les gens qui vivent derrière elles, je fantasme sur
leurs espaces, leur intimité.
Je capture ces moments et reconstruit mes propres architectures.
J’empile ces éléments, je les imbrique pour créer mes tableaux d’intimités.
Transparence vers la « maison » des autres.
Espace du dedans.
Visions de l’intime.