Inspirée par la fiction spéculative, l'écosophie et l'intimité numérique, Roserade évoque une relation entre un espace de bureau, un rosier et une femme humaine. Tantôt frénétique, tantôt contemplative, elle propose un monde qui se déforme sans jamais se détruire ni se construire complètement. Dans cette entropie et cette mise en abyme constante, l'humain et le non-humain explorent le sentiment d'interdépendance, dans une réalité façonnée par les transformations numériques et écologiques. Elle a remporté le 4e prix annuel JTTP de la communauté électroacoustique canadienne et le prix Micheline Coulombe Saint-Marcoux en 2021. Elle a également été choisie pour le festival Soundplay Digital in Nature de la NAISA.