Le ciel intérieur s'étend de la mémoire au désir et peut même être plus vaste que l'univers lui-même. Il s'étend, ouvre des chemins, atteint les sommets de la fantaisie parce qu'il n'a pas de limites. Ainsi, le rêve qui nous habite construit un territoire et, si nous le contemplons de l'extérieur, il ressemble à une peinture. Ensuite, il se diluera et se perdra dans la brume d'hier comme un paradis que nous n'avons jamais pu matérialiser.