Inspirée par les écrits de Donna Haraway, d’Ursula Le Guin, et de Greg Egan, l’oeuvre nous plonge dans un futur spéculatif, où des échantillons d’espèces végétales alors disparues sont conservés et exposés dans une salle d’archives virtuelles. Par l’entremise du montage et de stratégies visuelles, cette salle d’archives se transforme sporadiquement sous l’effet d’interférences provoquées par la mémoire émanant des plantes répertoriées, laissant entrevoir les traces d’un passé qui continue à hanter les lieux. Floralia est une simulation d’écosystèmes nés de la fusion entre technologie et matière organique, où passé et futur cohabitent dans une perpétuelle mise en tension du présent.