Hypereikon, un projet collaboratif de María Constanza Lobos et Sebastián Rojas, explore les frontières poreuses entre les systèmes organiques et les infrastructures numériques. Les artistes abordent la technologie non pas comme un outil neutre, mais comme une écologie complexe qui étend et défie la cognition et la créativité humaines. Leur travail se manifeste par des expériences audiovisuelles immersives qui rendent visibles les courants cachés de données qui circulent dans notre monde hyperconnecté. S'inspirant de la biodiversité et des complexités sociopolitiques de leur contexte latino-américain, ils créent des environnements génératifs où les processus algorithmiques et les formes organiques fusionnent. Ces écosystèmes numériques fonctionnent comme des modèles spéculatifs, nous permettant d'examiner l'imbrication des agences humaines et non humaines dans l'élaboration de notre avenir collectif.
Un élément central de la pratique d'Hypereikon est l'engagement critique avec l'intelligence artificielle, qu'ils conçoivent non pas comme une simple simulation de la créativité humaine, mais comme un collaborateur capable de révéler des dimensions imprévues de la perception et de l'expression. En naviguant dans les espaces latents des modèles de machine learning, les artistes fouillent et recontextualisent les données résiduelles de notre existence numérique, les transformant en matière première pour l'investigation artistique. Leurs performances et installations fonctionnent comme des laboratoires vivants, où les interactions en temps réel entre l'artiste, le public et l'algorithme génèrent des compositions audiovisuelles émergentes. À travers ce travail, Hypereikon invite les spectateurs à remettre en question les récits de progrès établis et à imaginer des trajectoires alternatives pour notre monde technologiquement médiatisé.
Hypereikon, un projet collaboratif de María Constanza Lobos et Sebastián Rojas, explore les frontières poreuses entre les systèmes organiques et les infrastructures numériques. Les artistes abordent la technologie non pas comme un outil neutre, mais comme une écologie complexe qui étend et défie la cognition et la créativité humaines. Leur travail se manifeste par des expériences audiovisuelles immersives qui rendent visibles les courants cachés de données qui circulent dans notre monde hyperconnecté. S'inspirant de la biodiversité et des complexités sociopolitiques de leur contexte latino-américain, ils créent des environnements génératifs où les processus algorithmiques et les formes organiques fusionnent. Ces écosystèmes numériques fonctionnent comme des modèles spéculatifs, nous permettant d'examiner l'imbrication des agences humaines et non humaines dans l'élaboration de notre avenir collectif.
Un élément central de la pratique d'Hypereikon est l'engagement critique avec l'intelligence artificielle, qu'ils conçoivent non pas comme une simple simulation de la créativité humaine, mais comme un collaborateur capable de révéler des dimensions imprévues de la perception et de l'expression. En naviguant dans les espaces latents des modèles de machine learning, les artistes fouillent et recontextualisent les données résiduelles de notre existence numérique, les transformant en matière première pour l'investigation artistique. Leurs performances et installations fonctionnent comme des laboratoires vivants, où les interactions en temps réel entre l'artiste, le public et l'algorithme génèrent des compositions audiovisuelles émergentes. À travers ce travail, Hypereikon invite les spectateurs à remettre en question les récits de progrès établis et à imaginer des trajectoires alternatives pour notre monde technologiquement médiatisé.