DEGROOF PETERCAM
En partenariat avec ARTPOINT, Degroof Petercam vous offre l’expérience de l’art numérique. Découvrez chaque trimestre une nouvelle collection artistique et retrouvez ici les détails de l’exposition actuelle ! Ce trimestre, Degroof Petercam vous propose la collection photographique de l’artiste François Vogel.Â

FRANCOIS VOGEL
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VOITURE
Meudon, 1990. Sténopé froissé
L’appareil qui a pris cette photo était une simple boite en carton. Le papier photographique installé à l’intérieur de la boite a été préalablement froissé puis modelé de manière à produire des déformations de perspective et des effets de lumière à la prise de vue. Ces effets suggèrent une certaine fragilité de l’image et résonnent de manière singulière avec le sujet photographié.Â

POIRES
Meudon, 1990. Sténopé découpé
Le papier photographique installé à l’intérieur de l’appareil photo à sténopé a été grossièrement découpé dans la chambre noire, puis replié et scotché afin de prendre la forme d’une demie-sphère. C’est donc une sorte d’appareil photo sphérique, un “fis eye posera” qui a capté ces poires posées sur le rebord d’une fenêtre. Â

IMMEUBLES
Paris, 1990. Sténopé plié
Cette photographie représente une façade d’immeubles parisiens repliée sur elle-même en accordéon. Pour réaliser cette Å“uvre, l’artiste a installé à l’intérieur de l’appareil un papier
photographique plié, déplié et tordu pour lui donner la forme d’une sorte de banane ondulée. La façade d’immeuble, à l’origine droite, se retrouve tordue par un effet de perspective inédit. Â

PORTRAIT RENVERSÉ
Les pieds sur terre, les mains posées contre le mur lui faisant face, l’artiste se tient devant la maison de ses parents à Meudon. La maison, pliée en son centre, établie un lien étrange entre l’horizontalité du sol et la verticalité du mur.
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CLOUD GATE
Chicago, 2012.
Cette photographie est extraite d’une série de variations photographiques. Elle met en scène le “Cloud Gate” de l’artiste Anish Kapoor dans son environnement. L’image, déformée par le procédé photographique de François Vogel, entremêle l’espace du lieu et son reflet dans la sculpture. Réel et reflets se mélangent, s’interpénètrent et se multiplient dans un jeu de miroir infini.
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CHAT SUR FOND VERRE
Vincennes, 2020.
Chat sur fond vert fait partie d’une série de photographies et d’animations mettant en scène le chat de François Vogel, filmé sur un fond coloré. Le chat est aspiré dans une sorte de vortex spatiotemporel qui le déforme et le fait plonger dans une autre réalité.
Cette photographie a également été pensée sous forme d’une séquence animée par l’artiste.
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BAD WATER
Vincennes, 2020.
Cette photographie est extraite d’une série de variations photographiques. Le bassin de Bad water est le point le plus bas en altitude du continent nord américain (86m sous de niveau de la mer). L’artiste s’est pris en photo allongé sur la croute de sel qui recouvre le sol. La panorama total du lieu a été capté puis redéployé sous forme d’une déformation démultipliée de l’espace.
En suivant des yeux la ligne ciel-terre, on s’aperçoit que l’horizon se boucle trois fois sur lui-même alors que le personnage au sol n’est présent qu’une seule fois.
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ESCALIER
Sao Paulo, 2010.
Cette photographie est extraite d’une série de variations photographiques de l’artiste. Une cage d’escalier se déforme et se déploie tel un coquillage fractal autour du personnage qui pose simplement sur le palier.
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AUTOPORTRAIT DE STATUE
Jardin du Luxembourg, 1991.
Cette image, réalisée en 1991 avant l’ère de la photographie au téléphone portable et du selfie, préfigure de manière poétique et humoristique la mode de l’autoportrait amateur. La statue, tend la main vers l’objectif et semble prendre la pose devant le jardin.
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CATHEDRALE ALEXANDRE NEVSKY
Sofia, 2011.
Cette photographie est extraite d’une série de variations photographiques. L’artiste se tient sur le sol carrelé, éclairé par les fenêtres travaillées de la cathédrale. Le sol est pris dans des déformations qui cassent la régularité du damier noir et blanc et plonge notre regard dans des espaces courbes et fractales.
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DOUBLE TONG
Provence, 1995.
Deux tirages identiques d’une même tong sont joints côte à côte et forment, par la magie de la perspective et des déformations, un nouvel objet. Cette double tong convient-elle à un pied à dix orteils ?
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PORTRAITS DE TOURISTES
Paris, 1996.
Ce montage photographique fait partie d’une série de photo de touristes dans Paris. Chaque montage présente une photo couleur d’un touriste posant devant un monument ou une vue de Paris. Mais l’espace se prolonge autour de cette photo amateur. L’image s’étend autour du cadre et laisse voir une vision plus large, une vision déformée, où des plaques d’égout peuvent cacher d’inquiétantes menaces. Cette série a été réalisée pendant le plan Vigipirate de 1995.
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DAMIER ET CRUCHE
Meudon, 1991
Cette photographie a été prise par un appareil imaginé par François Vogel en 1990. Cet appareil prend des photographies en perspective inversée. En arrière-plan, on peut voir l’échiquier qui s’élargie.
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ANIMAUX EMPAILLÉS
Paris, 1992.
Le magasin Deyrolles à Paris est un véritable cabinet de curiosité, un lieu inspirant pour l’amateur de “foto povera”. L’appareil rudimentaire du sténopé s’intègre tout naturellement au milieu des animaux empaillés et, en les figeant dans le temps, peut laisser croire qu’ils marchaient dans la boutique.

STÉNOPÉ DANS UN VERRE D’EAU
Meudon, 1990. Mini sténopéÂ
L’appareil photo à sténopé qui a pris cette image, était un tout petit cylindre. Il a été à moitié rempli d’eau avant d’être plongé dans un verre. Il s’agit donc d’une photo semi-aquatique, une expérience pour l’appareil photo et pour son film !
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MA SÅ’UR ET MOI
Sténopé cylindrique
L’espace en boucle a toujours fasciné l’artiste François Vogel. Ici la boucle est verticale et l’artiste a choisi de marquer la jointure à l’endroit de ses propres yeux. On comprend également que sa soeur et lui étaient face à face dans l’espace. Le jeu de regard se découpe et se dédouble. Se regardent-ils ou regardent-ils l’objectif ?
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RUE DES THERMOPYLES
Paris
 Quatre photos combinées permettent de saisir tout l’espace à 360º. L’appareil qui les a prises capte ce qu’il y a devant, derrière, à droite, à gauche, en haut, en bas… en collant ces photos les unes aux autres, on peut réaliser un pavage de tuiles qui s’étend à l’infini. Ce montage présente un morceau choisi de ce pavage.Â
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AUTOPORTRAIT
Paris, 1989
 L’appareil qui a pris cette photographie était une simple boite en carton. Celle-ci a été posée devant la fenêtre. Le papier photographique installé à l’intérieur de la boite a été préalablement froissé et plié pour créer des déformations et des effets de lumière à la prise de vue. La main, proche du petit trou (le sténopé) par lequel passe la lumière dans l’appareil, était placée à un endroit précis pour que la pliure du papier coupe la main en deux.Â
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